Exposition du 19 au 22 avril au lieu unique
DIDIER POIRAUD
WOOD ADDICT
Hors-Normes. En Marge. Culture Populaire. Experimentations. Laboratoires Imaginaires. Clandestins. Decloisonnement. Poetique De Deraison. Indisciplines. Brut. Spontane. Singulier. Curiosite. Insolite. Liberte Absolue. Transgression. Territoires Liberes. Utopie. Autodidactes. Anarchique. Excentrique. Naif. Loufoque. Rebuts. Outsider. Art Modeste. Extraordinaire. Meconnus. Passe-Temps. Rupture...
Autant de 'mots clefs' pour parler d'un univers où l'usage social de la création est plongé au coeur d'un monde de l'alternatif. "l'art ne vient pas se coucher dans les lits qu'on a fait pour lui" comme dirait Jeau Dubuffet.
Dans la pénombre de son espace, l'artiste nous embarque sur son "radeau de la méduse version art brut" vers une sorte de Far West à la fois tribal et futuriste.
Accueillis par un robocop fait de bois de récupération. L'atmosphère du lieu est à la fois poussiéreuse et tendue, comme dans son film Escarpins Sauvages; et underground comme dans le report du festoch Burning Man de la contre-culture californienne.
Des personnages sortis de mythologies aux oreilles gantées et aux chaussures compensées, Didier Poiraud semble nous faire visiter son ethno-fiction personnelle, au bord de laquelle des moniteurs mettent en abyme des univers bruts de décoffrage.
Ce qui me plaît à moi dans ce travail c'est ce petit clin d'oeil aux 'djeun's' et à leurs résistances alternatives et créatrices; cet intérêt pour les cultures populaires dites marginales; cette quête pour un paysage mythique, une esthétique primitive, une rudesse synonyme de simplicité et de sincérité; l'unité du matériau.
Ce qui me touche c'est cette recherche pour l'avaleur des mondes. Ce croisement de friches culturelles, de terrains praticables par l'expérimentation, la recherche, l'audace, de créer des fruits dérangeants, explosifs, déstabilisants, faits de bric et de broc, d'espaces de liberté et de rencontre, non pas dans les "offs" mais sur place, là où l'on se trouve.
S'intéressant à des formes d'art non conventionnel, des créateurs qui inventent des formes esthétiques diverses et cabrent les cadres culturels. Comme s'il y avait un art officiel, OGMisé, modifié pour plaire à la tutelle, à la critique, être génétiquement convenable, autosuffisant. Ces artistes de l'alternatif sont désignés par le reportage de l'artiste comme des circuits courts culturels.
Installation de Didier Poiraud – Wood Addict
du 19 avril au 6 mai au lieu unique
Sculptures et vidéos de sites et de portraits d'artistes rencontrés lors de son
Road Documentary dans l'ouest des Etats-Unis et au Mexique
