vendredi 25 novembre 2016

Galerie Gaïa - Artiste divers - 4 rue fénélon, nantes

Galerie Gaïa,
4 Rue Fénélon


Au détour d'une rue, à deux pas de notre chère école des Beaux-Arts, se trouve la galerie Gaïa. Bien souvent je passais devant la devanture, regardais avec envie, sans pour autant prendre le temps d'y rentrer. Pourtant, le nom m'inspirait grandement, et chaque fois j'y trouvais du regard, bien des échos de ce qui me tient à cœur. Nombre de galeries porte le nom de son propriétaire. Mais ici, le titre de ce lieu est un véritable emblème de ce qu'il montre. Gaïa, rappelons le, est une déesse primordiale de la mythologie grecque. Elle est la terre mère, celle qui fit naître la première de toutes les formes de vie. Aujourd'hui, ce nom est plutôt connu comme l'un des sobriquets de notre planète terre. Bref, cette appellation mène à un rapprochement logique de ce qui se rapporte à la nature.
Et cette galerie fait bien honneur à ce thème qu'évoque l'illustre Gaïa, sûrement n'a t-il pas été choisi par hasard. On y fait l'éloge de la faune et de la flore, de l'animalité, des forces élémentaires. Sous des formes inédites, leurs lignes se dévoilent d'une autre façon, sous un jour nouveau.

On y trouve des œuvres de toutes techniques : peinture, joaillerie, sculpture, installation, photographie...

Dès l'entrée, une illustration capte le regard. Au dessus de nos têtes, une peinture à même le plafond se déroule, d'un bleu électrique, œuvre du graffeur Kazy Usclef. On croit y voir Gaïa, flottant dans l'abîme accompagné des astres.



Dans cette même salle, on découvre également les peintures de Franco Salas Borquez, représentation réaliste de mers déchaînées, en un cadrage qui ne laisse entrevoir que l'écume et peut-être dans le lointain, dans un bout de la toile, un ciel nocturne. L'océan est maître, les flots noirs nous engloutissent.



Déposées ça et là dans les autres espaces, les pièces de Edith Basseville révèle un aspect particulièrement envoûtant d'une nature métallique. Une interprétation très humaine de ses sujets, par l'utilisation du métal, matériau d'un alliage artificiel. Malgré tout, la réalisation est d'une incroyable légèreté visuelle, d'autant plus que sa présence est doublée d'une sculpture immatérielle : l'ombre. Ces entrelacs fin de fils de fer éveillent une grande poésie, accentuée par la silhouette projetée de leur forme tout en creux et en finesse.



Dans un coin de la galerie, un petit fauteuil où l'on m'invite à m'asseoir, avec des magazines à disposition pour prendre le temps de lire, découvrir et s'imprégner du lieu. Des tableaux posés au sol, contre les murs, exposés sans être exposés, et d'autres choses dans les vitrines.


Leur site est très bien fourni et nous propose un glossaire des artistes passés et présents ainsi que leurs œuvres.


La galerie Gaïa nous expose sa propre faune et flore.


Oriane Cavin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire