mercredi 2 novembre 2016

Galerie TrES. - 3 rue Bossuet, Nantes.



http://galerietres.com/

Exposition de mi-septembre à mi-octobre.

JI Chang-Rim, Jane PLANSON, GWENHAËL, LEE Jeong-Hyup.


Cet article aura pour sujet la galerie tenue par l'artiste peintre coréen, et docteur en arts plastiques de l'université de Rennes 2, JI Chang Rim, ancien étudiant aux Beaux-Arts de Nantes.
Ji Chang-Rim m'a gentiment accueillie et m'a raconté l'histoire de quelques-uns des artistes exposés dans sa galerie.
Tout d'abord, Jane PLANSON est une artiste peintre de Rouen qui travaille surtout sur les personnages, et rarement sur les paysages. Cependant, elle a décidé d'apporter à Chang-Rim, lorsqu'elle est venue sur Nantes, trois tableaux de paysages et un d'un personnage. J'ai pu feuilleter le livre regroupant une partie de ses travaux pendant que Chang-Rim m'expliquait des petits faits sur l'artiste en question. Jane Planson utilise des pigments, de la cire et de l'huile dans ses toiles, mais elle a aussi travaillé sur du bois. Je trouve ses paysages assez mystérieux, et en même temps une impression de calme qui s'en dégage grâce à l'absence de personnages. Cela me fait penser au chaos, à l'annonce de l'arrivée d'une tempête. De plus, même dans ses peintures de personnages, il y a toujours, selon moi, cette forte aura ténébreuse. Son utilisation de la cire apporte un grand plus dans sa peinture.
On trouve également dans la galerie des travaux de Gwenhaël. J'ai personnellement et surtout énormément apprécié le travail avec les plumes qu'il a dessinées. Il crée une profondeur hallucinante. Les sortes de triangles qui se superposent apparaissent sous la forme de losanges, de rectangles. Le mouvement avec les plumes donne l'impression d'un envol et se détache des losanges : cela apporte un dynamisme, un mouvement à l'image et d'autant plus, de la profondeur.
Dans la galerie, deux travaux du galeriste coréen sont exposés. L'un est le premier provenant d'une série intitulée Le sentiment d'enveloppe de cinq travaux, c'est ce qu'il a présenté lors de son oral de fin d'études à l'école des beaux-arts de Nantes. Le second travail exposé est une peinture sur laquelle on peut voir des nuances de bleu. Des corps semblent se dessiner dans les mouvements laissés par les traces du pinceau. Une sorte de rythmique, une danse paraît se former.
On trouve également des céramiques coréennes du coréen LEE Jeong-Hyup. Très fascinantes, les céramiques sont recouvertes de motifs végétaux bleus et marron, des sortes d'arbres qui s'entrelacent. Je me sens sereine devant ces objets, et je dirais même, cela m'impressionne énormément, notamment la surface extrêmement lisse et brillante de la céramique et des motifs.

Chang-Rim, en plus de m'avoir raconté l'histoire autour de la céramique coréenne, m'a offert un petit livret très passionnant qui traite des peintures folkloriques dites « Min Hwa ». J'en suis ravie et l'en remercie beaucoup !

Une nouvelle exposition intitulée « Parfum d'éternité » dans la galerie de JI Chang-Rim a commencé le 11 octobre et se terminera la 25 octobre.

Jane PLANSON.


Céramiques coréennes, LEE Jeong-Hyup.


Gwenhaël.
Galerie TrES.
JI Chang-Rim (Le sentiment d'enveloppe, 1/5 à droite).

Myriame EL KHAWAGA.

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