mercredi 22 mars 2017

Soasig Chamaillard - Galerie Albane, Nantes

GALERIE ALBANE
1 rue Suffren - 44000 NANTESinfo@galerie-albane.com
02 40 74 05 18
mar. au sam. : 10h30 - 12h00 , 14h00 - 19h00


EXPOSITION DE SOASIG CHAMAILLARD 19 AU 23 OCTOBRE 2016
+ expo permanente 
Soasig Chamaillard née en 1976 et diplômée des Beaux-Arts de Nantes, restaure et redonne une seconde vie artistique à des statuettes de Marie en plâtre très abimées. L’artiste va alors nous parler d’amour, de consommation, de société, de publicité, de maternité … De sujets très contemporains, en relation avec sa propre vie, ses propres questionnements.
Tout est important, tout est minutieusement choisi, le moindre détail, chaque couleur, pour être le plus juste possible.
J'ai beaucoup aimé le travail de cette artiste tout d'abord pour le côté très pop, tape-à-l’œil de ses sculptures et installations à première vue. Je passe tous les jours devant cette galerie du coin de ma rue et cette exposition a été celle qui m'a donné envie de franchir les portes automatiques de ce lieu. Il y avait en vitrine une immense maison de Barbie habitée par des Marie verticales ou allongées, presque en PLS (position latérale de sécurité). C’était ludique, abordable. J'ai voulu rentrer pour jouer. Finalement, une longue conversation s'en est suivie avec la galeriste. 
Pourquoi des Marie? Parce que c'est une figure mondialement reconnue, pour être une femme et une mère au-delà d’être une icône religieuse.
Pourquoi des jouets? Pour son attrait pour l'univers de l'industrie et de la production en série identique.



 
Estelle Thise

"Identités" de Vincent Perez - Maison Européenne de la Photographie, Paris

MEP - IDENTITÉS
VINCENT PEREZ
du 08/02/2017 au 09/04/2017

Vincent Perez se questionne sur l’identité culturelle.

«Je suis suisse, enfant d’émigrés, d’un père espagnol et d’une mère allemande. La France est le pays où j’ai le plus vécu. Ma femme est née à Dakar d’une mère bretonne et d’un père sénégalais. Nos enfants sont un mélange de ces cinq pays. Eux se sentent français et sénégalais. Moi je ne sais pas. Je suis ce mélange culturel. Je me sens européen. Je me sens citoyen du monde.»

Sont présentés d’imposants portraits photographiques d’hommes et de femmes rattachés à une appartenance culturelle claire et forte. Ces modèles sont figurés dans leur quotidien. Un quotidien dans lequel le regardeur s’immisce et se projette, un quotidien parfois loin du nôtre.

La grandeur des photographies et le regard des modèles nous plongent dans leurs vies, leurs histoires, c’est une nouvelle rencontre à chaque pas.

Une belle exposition, hantée de présences et de cultures diverses.

Garance Lavallée




"Aux Origines du Surréalisme Cendres de nos Rêves" - Château des ducs de Bretagne, Nantes

« Aux Origines du Surréalisme Cendres de nos Rêves »
Jacques Vaché, Jean Sarment, Pierre Bisserié et Eugène Hublet
Musée d’Histoire de Nantes, Château des Ducs de Bretagne, Nantes
Exposition du 11 février au 28 mai 2017

Ébullition Nantaise

Déambulation dans un labyrinthe, sommes-nous dans des tranchées ? Aux murs une explosions de photos d’archives, de lettres, de dessins tels des éclats d’obus rythmés par ce jaune criard, ébullition d’une ville et de quatre cerveaux en particulier, ceux du groupe des Sârs. Découverte d’un Nantes d’autrefois divisé par la Loire, tenue habillée pour sortir exigée ! Des poutres peut-être centenaires au plafond nous plongeant dans un grenier imaginaire. Partons à la recherche d’archives, des secrets que réserve cette ville « berceau du surréalisme ». Toute une bataille qui débuta dans le lycée Clémenceau lorsque le groupe d’artistes commencèrent la propagation de leurs écrits, idées… Une exposition qui nous disperse dans divers lieux nantais par le biais des photos d’archives, notre rue de Strasbourg méconnaissable, le lycée Clémenceau qui n’a pas trop changé depuis les décennies passées ou encore l’Hôtel de France où fut retrouvé Jacques Vaché mort d’une absorption trop forte d’opium. Grâce aux nombreuses lettres exposées nous pouvons partir à la recherche des différents lieux où furent écrits ces dernières, comme un pèlerinage ou une chasse au trésor surréaliste. Pour pousser le clin d’œil pourquoi ne pas lire « Nadja » au pied de l’immeuble dans lequel Jacques Vaché eut ses correspondances avec André Breton. A la sortie de l’exposition si le temps si prête, le site nous offre une balade à travers le château. Vite allons-nous faufiler à travers les remparts avant que la fièvre ne nous monte à la tête.

V.SIRET


© bibliothèque municipale de Nantes

"Sous le regard des machines pleines d'amour et de grâce" - exposition collective - Palais de tokyo

PALAIS DE TOKYO Paris - «Sous le regard des machines pleines d’amour et de grâce»

Du 03/02/2017 au 08/05/2017. Exposition collective
Commissaire : Yoann Gourmel
Avec : Pedro Barateiro, Richard Brautigan, Isabelle Cornaro, Marjorie Keller, Lee Kit, Marie Lund, Michael E. Smith, Mika Tajima, Marie Mathématiques

Cette exposition propose une traversée de différentes «zones affectives», les neuf artistes exposants interrogent les impacts de l’économie de marché et des nouvelles technologies sur la fabrique de nos émotions et de leurs représentations.

Une artiste m’a particulièrement marquée, Marie Lund, à qui est consacrée une salle entière dans laquelle trois séries de travaux se font écho. Au sol, «Vase», des sculptures évoquant des coquillages, par leurs courbures et leurs multiples reflets, ces formes en cuivre martelé s’appuient et se dispersent autour des «Rumor (Works)», onze sculptures en ciment et MDF (panneau de fibres de bois à moyenne densité). Au mur, «Stills», des rideaux d’école maternelle tendus sur toiles, ici poussière et temps font oeuvre.

Cette salle nous plonge dans univers parallèle de douceur et de mélancolie.

Garance Lavallée


Attitudes, 2014 et Vase 2017, Marie Lund

"Femme avec tête(s)" par ORLAN, Circonférences - Château-Gontier

« Elle est où ORLAN?! »
2e édition Biennale Circonférences, Château-Gontier du 9 au 11 mars

Le samedi 11 mars je me suis rendu avec le groupe de L1 accompagné de Patricia Solini à la deuxième édition de la biennale Circonférences qui a lieu à Château-Gontier, dans divers endroits de la ville (Le Rex, le Théâtre des Ursulines, la Chapelle du Gêneteil) le tout organisé par l'association « le Carré », commissaire d'exposition Bertrand Godot.

Nous avons pu voir l'exposition « Parole, parole » ( du 28 janvier au 23 avril) en lien avec le 40e anniversaire du centre Pompidou, composée de plusieurs œuvres de différents artistes, tels que : Samuel Beckett, Claude Closky, Eric Duyckaerts et plusieurs autres.
Mais nous avons aussi pu assister à trois conférences :
- François Gremaud / Pierre Mifsud - 2b Company
- Grand Magasin « Éloge et défense de la routine »
et
_ORLAN dans « ORLAN remplaçante se fait remplacer par l'agence Air pour « Femme avec tête(s) » »
Pour cette performance, on nous a dit dans l’après-midi que ORLAN nous avait préparé une surprise mais sans plus d'indication. Après le compostage de notre billet, on nous a distribué une photocopie d'un texte écrit par ORLAN nous expliquant qu'elle ne pourra pas être présente mais qu'elle sera remplacée par Alain Gintzburger « Concept de l'intervention, vous avez invité ORLAN à remplacer Jean-Luc Verna, ORLAN met en abîme et en réponse active, sa rétro invitation, en se faisant remplacer par Alain Gintzburger, secrétaire général de l'agence Air. »
Effectivement effet de surprise quand à la place de ORLAN nous voyons arriver un monsieur accoutré comme elle (perruque, lunettes, rouge à lèvre) ainsi que fixé sur chaque épaule un masque à l'effigie de ORLAN, ainsi qu'une valise jaune avec deux autres masques.
Je ne savais pas trop quoi en penser sur le moment, est-ce une échappatoire un peu facile pour ne pas venir ? Est-ce que c'est pas un peu facile de dire que c’est une performance ? Est-ce du foutage de gueule ?
Mais après plusieurs discussions avec d'autres et en y mettant mon propre avis, je trouve cela très audacieux lorsque que l'on apprend en plus qu'ils n'ont eu que trois jours pour mettre en place ce « Remplacement » Merci ORLAN de nous avoir fait assister à cela.


Axel SPAGNOL
http://www.le-carre.org/

"Femme avec tête(s)" - ORLAN, Circonférences, Château-Gontier

« Femme avec tête(s) » par ORLAN, dans le cadre de la biennale de conférences « Circonférences » au Théâtre des Ursulines de Château-Gontier, le samedi 11 mars.

Sur le programme, point de ORLAN. Jean-Luc VERNA, qui a pourtant annulé, a un encart dédié à sa présentation, et c'est une feuille volante « ERRATUM » qui vient prévenir qu'il sera donc remplacé par ORLAN. Si certains de mes camarades semblent émus à l'idée de voir cette artiste, qui par son œuvre subversive, a acquis un statut de star dans le monde de l'art, je suis plus réservé et attend de voir ce qui se cache derrière sa notoriété.


Le début de la conférence arrive, et avec elle, une surprise, un énorme pied-de-nez, qui je l'avoue, me fait bien rire. Un tract nous est en effet distribué et annonce :
« ORLAN REMPLACANTE SE FAIT REMPLACER PAR L'AGENCE AIR POUR FEMME AVEC TÊTE(S) »

Et plus clairement, elle indique « CONCEPT DE L'INTERVENTION D'ORLAN,
VOUS AVEZ INVITE ORLAN A REMPLACER JEAN-LUC VERNA,
ORLAN MET EN ABÎMES ET EN REPONSE ACTIVE,
SA RETRO INVITATION, EN SE FAISANT REMPLACER PAR ALAIN GINTZBURGER,
SECRETAIRE GENERAL DE L'AGENCE INTERNATIONALE DE REMPLACEMENT AIR. »

Arrive alors son remplaçant, grimé en ORLAN, deux de ses têtes greffées sur ses épaules, une valise à sa suite, pendant qu'un message téléphonique retrace le début de la substitution. Et le voilà qui annonce, que lui, ORLAN, a une dent de bœuf dans la mâchoire et que l'artiste a toujours promu l'altérité. Chouette, il semblerait qu'on ait affaire à une personnalité un peu fantasque qui n'a peur ni de la dérision, ni de la conviction.

Cependant, alors que j'avais réussi à associer ORLAN et son remplaçant pour ne former qu'une seule entité, la conférence prend à mon sens un tournant ennuyeux avec la présentation d'un powerpoint qui s'éternise, et devient une simple lecture de fiches quant au début, ORLAN remplaçant écoutait le discours d'ORLAN source via des écouteurs et le retranscrivait en direct.
La présentation énumère ses travaux d'artiste : remise en question des conventions notamment liées au christianisme, animations 3D d'humains écorchés pour éliminer le racisme -soit.-, pièces produites grâce aux cellules d'ORLAN, interventions chirurgicales multiples, filmées et accessibles au public, …

Mais alors qu'ORLAN parle de soi à la troisième personne, ce qui faisait cas du dédoublement de son identité par le simple fait qu'elle soit remplacée - donc présente et absente à la fois, cette présentation tourne en éloge incessant de son travail. Peut-être l'interprétation de son remplaçant manque de finesse, mais ce qui me semblait être malin, taquin et prétexte à une performance, tourne en discours de propagande. Ça y est, je me sens trompé.

Et le malaise s'accentue quand au moment de répondre à nos questions, Alain GINTZBURGER, interprète de cette conférence, souligne à quel point nous avons été chanceux d'assister à une œuvre d'ORLAN. J'écris d'ailleurs à chaud, en sortant :

« PERTINENT MAIS DERANGEANT
Le comble du génie ou de l'enfumage ?
C'est ORLAN, soyons chanceux !?

L'altérité résiste-t-elle au narcissisme ? »

Avec plus de recul, je regrette d'abord que cette bonne idée de remplacement, qui est cohérente quant au travail d'ORLAN, ait été exploitée pour une présentation banale, puisque outre l'accoutrement et une fois l'effet de surprise passé, nous n'assistions qu'à l'exposé du travail de l'artiste par un de ses fans.

Je me demande si ORLAN, plutôt que de créer un substitut à la va-vite, avec l'assurance qu'au moins, il ferait suffisamment le « buzz » pour être accepté, n'aurait pas dû saisir cette occasion pour remplacer littéralement Jean-Luc VERNA. L'acte aurait eu la même portée critique, mais avec cet engagement qui la caractérise, et cette envie d'altérité, que je n'ai pas retrouvé ce jour-là.


Alexandre MONTINA

jeudi 16 mars 2017

"Poles" - Not Vital - Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin

Poles - Not Vital - Galerie Thaddaeus Ropac
69, Avenue du Général Leclerc , Pantin
Du 22 janvier 2017 au 18 mars 2017



Actuellement, la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin expose le travail de l’artiste Suisse,  Not Vital.
Son travail, considéré comme atypique et remarquable, regroupe plusieurs techniques différentes comme la sculpture, l’installation, la peinture et le dessin.
Né dans un petit village de Suisse, la nature fait partie de son quotidien, il développe une sensibilité particulière pour celle-ci. Plus tard, c’est le voyage et la vie de nomade qui le passionne. A 18 ans,  Il part donc à l’aventure et s’installe successivement dans plusieurs pays comme la Chine, les Philippines, la Patagonie, le Brésil, le Niger, l’Inde et New York. Pendant cette période nomade, il se questionne énormément sur l’animalité et la nature ainsi que l’architecture et la sculpture.

Lorsque l’on rentre dans l’espace de l’exposition, l’univers de Not Vital se présente à nous. Cet espace dégage une atmosphère agréable et douce, la diversité des techniques et des matériaux est époustouflante. On se balade entre des totems fins et longs en acier, entre des plaques de marbres entourées de plâtre qui évoquent un paysage suisse. On rencontre également  une série de têtes abstraites géantes en céramique blanche.

 Une des œuvres qui m’a le plus marquée est  Let 100 Flowers Bloom, qui représente de monumentales fleurs de lotus en acier,  placées les unes à côté des autres toutes dans le même sens. Il soude et modèle chaque lotus, il n’y a pas une fleur qui est identique à une autre. Le blanc de la salle et l’acier brillant des œuvres  crée une atmosphère calme et pure. 



L’œuvre A Plane, A Boat, A Car, A Sled  reflète bien ses inspirations et son mode de vie. Cette œuvre est une sculpture représentant le regroupement de tous les modes de déplacement qu’il a pu utiliser pendant ces voyages (bateau, voiture, avion…) La sculpture en acier chromé évoque un moyen de transport imaginaire qui évoque aussi un transport futuriste.



Noémie Vallance
 

 

Abraham Poincheval - Palais de Tokyo, Paris

Palais de Tokyo, Paris
Performance Abraham Poincheval


 
Le 22 février dernier, Abraham Poincheval s'est enfermé dans un rocher pour 7 jours.
La vie en autarcie, au Palais de Tokyo, Paris, de midi à minuit, jusqu'au 08/05/2017 je te dis! 
Tous les jours sauf le mardi. Vas-y !

En juillet 2016, l'artiste performeur perd ses repères dans un périple dans une bouteille dans le Rhône dans la France dent pour dent. Peut-être transpirant en tous cas transparaissant pendant un bout de temps mais sans manquer d'air ; non, il ne s'agissait pas d'une bouteille de vin, le contenant faisait la moitié d'un container, soit 6 mètres de long et pas de travers !
Ah j'oubliais un agréable séjour dans un ours aux poils de velours, certes « naturalisé » avec amour, mais Abraham a quand même passé 13 jours dans ce four, à mon humble avis, matériel requis : trousse de secours, liste de course : des litres et des litres d'eau et de l'houmous accessible à toutes les bourses !

Plus sérieusement, jusqu’où iriez-vous pour créer ? Mettre à l'épreuve son corps et son mental dans des expériences au contexte anormal, m'a questionné sur l'engagement total. Intégrer pleinement sa création, en être le point central. Cela pose aussi des questions de monstration, comment l'artiste peut-il rendre compte de son expérience personnelle ? Je pense que le fait de voir en poils et en verre certains des dispositifs d'Abraham, m'a permis de m'imaginer réalisant les mêmes expériences, et j'ai trouvé ce point le plus impactant de toute l’exposition. On dépasse la simple image, le simple compte-rendu, en faisant ce travail d'imagination appuyé par l'expo, on vit l’expérience comme on la rêverait. Au fait, savez-vous où Abraham a fait ses études ? Bref je n'en dis pas plus. A partir du 29 mars, il va couver des œufs jusqu’à éclosion, il aura sûrement le temps de répondre à tes questions...

Quoi ? Tu es encore là !? Fonce réserver tes billets pour Paris pauvre fou !


Yoann Jerome-Le-Petit

"Pan", Taro Izumi - Palais de Tokyo, Paris

Taro Izumi                        Pan

Exposition au Palais de Tokyo
Du 03/02/2017 au 08/05/2017
À découvrir de midi à minuit, tous les jours sauf le mardi.
Commissaire d’exposition : Jean de Loisy


        Né en 1976 à Nara, Taro Izumi vit à Tokyo. Ses œuvres font partie d’importantes collections, dont celles du Musée d’Art Contemporain de Tokyo, de la Fondation François Pinault, du Kansas Spencer Museum of Art, du Conseil Général de Seine‐Saint‐Denis, du Fonds Municipal d’Art Contemporain de la Ville de Paris et de la Fondation Kadist. Il est représenté par la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois à Paris. Le Palais de Tokyo présente la première exposition personnelle d’envergure en France de Taro Izumi

« L’objet quotidien s’impose souvent comme un matériau privilégié dans mon travail. Détourné de sa fonction, il devient objet d’art ; nous évoluons, de fait, dans un monde où toutes les valeurs peuvent aisément être renversées. » Taro Izumi

        L‘artiste singulier s’exprime par des installations, de la vidéo, des peintures et des sculptures.
Ces sculptures, presque architecturales présentées au Palais de Tokyo, sont une «invention support» d’un corps fabriqué avec des éléments du quotidien, chaises tabourets, tables... et qui imiteraient l’action sportive ou la détente. Ces sculptures deviennent des installations et sont accompagnées de photographies et de vidéos mettant en scènes des performeurs sur ces dernières. Grâce à ses vidéos de performance, à grande échelle nous nous retrouvons plongés au sein de l’œuvre et procurent une inquiétante étrangeté.

        L’humour, l’absurde, le jeu sont à la base de sa démarche artistique, car il ouvre le travail créatif à la possibilité de l’accident, de la perturbation. On se retrouve immergé dans des formes inattendues, extraordinaires, voir dérangeantes. Il perturbe nos habitudes artistiques.


Margaux Moëllic